Les médias ne nous épargnent pas. Pourtant, notre profession est encadrée comme nulle autre, avec des certifications à repasser tous les sept ans, des formations continues obligatoires, des contrôles réguliers…
Disons-le, il n’y a pas beaucoup de professions aussi réglementées que la nôtre. Le client ne le sait pas forcément, mais à chaque diagnostic, sa certification. Autrement dit, pour une vente où il faut réaliser le diag élec, le DPE, le gaz, le plomb, les termites, et l’amiante, faites les comptes, l’opérateur doit disposer de six certifications. Et c’est parce qu’on ne veut pas compliquer davantage -et vous faire fuir-, mais pour certains immeubles, certains repérages spécifiques, le diagnostiqueur doit attester d’une attestation avec mention (pour le DPE et l’amiante).
C’est un peu notre permis de travail. Sans certification valide, pas possible d’exercer ni même de s’assurer. Sans certification valide, les diagnostics n’ont aucune valeur. Et ne croyez pas que ce permis de travail est délivré à vie. Ces certifications, le diagnostiqueur doit les repasser tous les sept ans histoire de s’assurer qu’il a toujours les compétences nécessaires et suffisantes pour continuer à exercer son cher métier.
I love diagnostic
Notre profession est archi-réglementée, on l’a dit. Placée sous haute surveillance même. Car les organismes de certification gardent toujours un œil sur leurs ouailles : obligations de formation continue à respecter, contrôles des rapports, et même des contrôles sur site. En cas d’écarts, la sanction se révèle parfois douloureuse : un organisme certificateur peut très bien suspendre voire retirer le permis de travail du diagnostiqueur. Au 1er juillet, cette surveillance sera encore renforcée pour le DPE en réponse aux abus de certains « confrères » qui ne prennent malheureusement pas le diag au sérieux avec encore plus de contrôles, encore plus de formation.
On vous épargne les détails -sauf si vous y tenez vraiment-, mais ce dispositif montre combien le diagnostic immobilier mérite d’être pris au sérieux aujourd’hui, et combien la montée en compétences est bien réelle malgré les critiques qui ciblent régulièrement notre beau métier. Ne mettons pas tout le monde dans le même sac !
C’est pour cette raison que chez nous, nous ne pratiquons pas le diagnostic low cost (la certification, les formations, la surveillance ont un coût !) et encore moins le diagnostic de complaisance pour faire plaisir à un propriétaire qui n’a pas envie de rénover son logement ou qui souhaite mieux vendre. Notre certification est bien trop précieuse pour que l’on fasse n’importe quoi avec. Nous, on aime vraiment notre métier : si vous voulez, on peut vous en parler !