Pour que mon DPE soit le plus juste possible, comment puis-je aider le diagnostiqueur ?

Publié le 18 novembre 2021

#DefimVousRepond


Pour commencer, le mieux est d’être présent. Trop souvent, l’opérateur intervient dans un bien immobilier en l’absence du propriétaire. Reconnaissons-le, avoir quelqu’un avec soi qui connaît le bien comme sa poche est forcément précieux, et facilite la tâche. Cette personne pourra aussi faciliter l’accès à toutes les parties du bâtiment, de la cave aux combles.


Comment préparer la venue du diagnostiqueur ?


Mais la réforme du DPE entrée en vigueur au 1er juillet va plus loin en exigeant davantage de coopération encore du propriétaire. Pour renseigner au mieux son logiciel, l’opérateur aura besoin d’un maximum de documents. La réglementation énumère plus d’une vingtaine de documents différents : avis de taxe foncière et d’habitation, acte de propriété, étude thermique, factures des travaux réalisés, plans, notice technique de la chaudière, contrat de maintenance, règlement de copro…

A noter, que si le DPE porte sur l’immeuble entier, le syndic devra aussi fournir d’autres documents pour renseigner par exemple sur le chauffage collectif, l’enveloppe extérieure, la toiture…

Pratique, pour se simplifier la vie, DEFIM a établi une check-list de ces documents pour que le propriétaire puisse préparer au mieux la venue d’un technicien.


Pourquoi ces documents sont si importants ?


On le reconnaît, cela fait beaucoup de paperasse, et remettre la main sur tous ces documents peut prendre un peu de temps. Mais depuis la réforme du 1er juillet 2021, c’est dans l’intérêt du propriétaire qui s’apprête à louer ou à vendre son bien. Toutes les données entrées dans le logiciel doivent être mesurées, observées ou justifiées, on le rappelle. Dans le cas contraire, l’opérateur devra renseigner une valeur par défaut qui risque de détériorer la performance énergétique du bien. Si des travaux de rénovation ont été réalisés dans un logement ancien, il serait dommage de ne pas les prendre en considération faute de justificatifs.

Imaginons, par exemple, que le diagnostiqueur n’ait pas accès à la chaudière, que le propriétaire ne lui ait fourni aucun document relatif au moyen de chauffage. Impossible de savoir quel est le type de chaudière. Du coup, dans son logiciel l’opérateur renseignera une valeur par défaut, équivalente d’une chaudière au fuel datant de la construction de l’immeuble. Autant dire le pire qui puisse arriver pour le classement énergétique du bien. Simple exemple, mais qui montre combien le concours du propriétaire devient essentiel.

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