Très bien ! En tout cas chez DEFIM. On veille à déranger le moins possible pendant le diagnostic, promis on sait se tenir et s’il le faut, on enlève même les chaussures avant de marcher sur la moquette blanche.
Un diagnostic bien fait passe par une visite approfondie
Forcément, il faut vous attendre à ce qu’on visite et regarde partout. Aucun voyeurisme malsain, c’est notre métier. On dit bien partout : dans toutes les pièces de la maison, dans les combles (même s’il faut passer par une trappe), dans le vide sanitaire, dans le garage, la dépendance… Partout. Idéalement, il faut donc aider l’opérateur dans sa mission : qu’il y ait un moyen d’accès aux combles par exemple, qu’une pièce ne soit pas fermée à double tour ou que le dogue allemand affamé n’ait pas été oublié à l’intérieur d’une pièce.
On se rassure, le diagnostiqueur passe partout, mais il ne va pas non plus fouiller les tiroirs de la commode ou déplacer l’armoire normande. Ce n’est pas une perquisition de police non plus. On essaye d’être le moins intrusif possible. On sonde les bois (pour les termites ou l’état parasitaire), on réalise des mesures sur les prises de courant, on risque peut-être de mettre les doigts sur les vitrages de fenêtres (pour mesurer leur épaisseur). Mais dans une vente ou une location, l’opérateur ne va pas non plus faire des trous dans le mur : son inspection reste essentiellement visuelle.
Il peut parfois démonter une prise pour examiner l’isolant et affiner le DPE, ou couper le courant pour s’assurer du bon fonctionnement du disjoncteur. Mais ce genre d’intervention se fait nécessairement avec l’autorisation du propriétaire. Et les photos qu’il prend ne servent qu’à alimenter son rapport, pas de risque de les retrouver sur les Facebook, Tik Tok ou un autre réseau social. Diagnostiquer un logement nous amène à pénétrer dans l’intimité d’un foyer parfois, on en a conscience, on respecte.
Notre inspection ne se limite pas au logement. Nous avons aussi besoin d’un maximum d’infos sur votre bien : avis de taxe foncière, factures d’énergie, titre de propriété, factures de travaux… On épluche, on épluche, mais là aussi aucun voyeurisme, plus nous avons de documents, plus l’estimation du DPE sera juste. On ne peut pas deviner l’épaisseur ou le type d’isolant derrière une cloison en placo, on ne peut pas non plus deviner la date de construction du logement.