Le DPE est dans le collimateur des médias. Mais attention à ne pas mettre tout le monde dans le même sac ! Le DPE quand il est fait dans les règles de l’art demeure un merveilleux outil. Retour sur l’image avec Capital, l’émission présentée par Julien Courbet sur M6.   

Bienvenue à Lille. Petit studio, coquet, fraîchement rénové, idéal pour un étudiant. Son propriétaire est inquiet toutefois, il se demande s’il pourra continuer à le louer dans l’avenir avec les interdictions de location programmées pour 2025 et 2028.

C’est là que le diagnostiqueur entre en scène. On vous présente Arnaud Dassonville, gérant de DEFIM Lille. Dans le reportage de M6, la séquence dure quelques minutes à peine, mais pour ce petit studio, le technicien va consacrer 45 minutes. C’est le temps qu’il faut pour prendre des mesures exactes, examiner chaque recoin, renseigner toutes les caractéristiques du logement, et aussi apporter des réponses au client (la pédagogie fait partie de notre mission aussi). Par exemple, Arnaud conseille de changer le ballon d’eau chaude, trop volumineux pour un studio, trop pénalisant pour le DPE.

Certes, le client aurait sans doute espéré une meilleure note car en G, il devra effectuer des travaux pour que son bien reste en location. Mais c’est sans doute mieux que si on lui avait remis un DPE réalisé à la va-vite avec une note plus avantageuse (comme on voit d’autres diagnostiqueurs le faire dans le reste du reportage).

Car c’est aussi l’un des enseignements à tirer du reportage de Capital diffusé dimanche soir. Si la note énergétique comptait peu auparavant à l’achat ou la location d’un bien, elle est aujourd’hui essentielle. Et acquéreur comme locataire, personne n’aime se faire avoir. Autant dire qu’un mauvais DPE est une véritable bombe à retardement.  

Pour regarder la vidéo, c’est ici : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7043580947102916609