1er janvier 2024 : un DPE avant la rénovation
Alors que s’est-il passé au 1er janvier ? Dans la flopée de nouveautés, vous avez sans doute entendu parler de la nouvelle MaPrimeRénov’, la fameuse aide la rénovation. En 2024, l’Etat a revu sa copie et encourage aux rénovations globales à coups de milliards d’euros (oui, des milliards d’euros !). Il reste toujours possible d’installer une pompe à chaleur chez soi sans autre travaux, mais on vous demandera désormais un DPE. Histoire de s’assurer que votre maison n’est pas une passoire. Les propriétaires de logements classés F et G bénéficient toutefois d’un sursis : à partir du 1er juillet, ils ne pourront plus réaliser de travaux monogestes, et devront automatiquement réaliser une rénovation d’ampleur.
1er janvier 2024 : l’Accompagnateur Rénov’ pour aider les ménages
Trop compliqué les aides à la rénovation ? Vous ne savez pas par quels travaux commencer ? Vous avez peur de vous faire escroquer ? Heureusement, l’Accompagnateur Rénov’ est là. Financé tout ou partie par l’Etat, cet Accompagnateur va réaliser l’audit énergétique, aider les ménages à monter leur plan de financement, à aller chercher les aides, à les conseiller dans la sélection des devis, etc. Tiers de confiance, indépendant et impartial, cet Accompagnateur devient indispensable dans toute rénovation globale.
1er janvier 2024 : le DPE collectif débarque
Un outil supplémentaire pour les copropriétés. Le DPE collectif devient obligatoire pour toutes les grosses copros, celles de plus de 200 lots (les autres copros seront concernées d’ici 2026). Passage obligé, dès que le permis de construire a été déposé avant le 1er janvier 2013. Et ce DPE sera à renouveler ensuite tous les dix ans.
Au passage, on rappelle que ce DPE collectif est également intégré au PPT (Plan pluriannuel de travaux), une autre obligation des copropriétés. En 2024, ce PPT s’impose désormais aux moyennes copro (de 51 à 200 lots).
1er janvier 2024 : la décence énergétique dans le bail
Ça, c’est le genre d’évolution plutôt discrète, qui n’a absolument rien d’anodin cependant. Depuis le 1er janvier, le contrat-type s’est enrichi de nouvelles mentions avec l’identifiant fiscal du logement et surtout les critères minimaux de performance énergétique à respecter. Le bail doit ainsi reprendre le calendrier voulu par la loi Climat et résilience : pour louer, il faut une classe F minimum à partir de 2025, du E en 2028 et du D en 2034.
1er avril 2024 : un audit énergétique unique
Chose promise, chose due. A partir du 1er avril, il n’y aura plus qu’un seul et même audit pour tout le monde. Pour le propriétaire qui vend une maison classée F et G, comme pour le propriétaire qui souhaite rénover, l’audit aura désormais le même contenu et utilisera forcément la même méthode 3CL. Une simplification plutôt bienvenue. Ce qui veut dire que le diagnostiqueur peut désormais réaliser également les audits dans le cadre de MaPrimeRénov’ : comptez sur nous, on vous en reparlera.
1er juillet 2024 : la certification évolue !
Eh oui, les diagnostiqueurs vont (encore) monter en compétences. A partir du 1er juillet, la certification DPE -indispensable pour réaliser le diagnostic, on le rappelle au passage- évolue. En gros, les opérateurs auront davantage de formation initiale lorsqu’ils se lancent dans notre beau métier, davantage de formation continue, et davantage de contrôles aussi. Et toujours la menace de voir notre certification suspendue en cas d’écart.
31 décembre 2024 : l’ancien DPE est mort !
Fin du sursis pour les anciens DPE produits avant le 1er juillet 2021. Avec l’avènement du nouveau DPE, les pouvoirs publics avaient prévu une période transitoire jusque fin 2024 lorsque le diagnostic avait été réalisé entre le 1er janvier 2018 et le 1er juillet 2021 (les DPE produits avant 2018 ne sont déjà plus valides depuis 2023). Néanmoins, si votre DPE reste valide, mais qu’il est réalisé avec la méthode sur factures, on ne peut que vous conseiller d’en refaire tout nouveau tout beau.