Petit memento pour notre futur ministre du logement (et aussi pour ceux qui suivront)

C’est toujours la même histoire. Un ministre du Logement débarque, il n’y connaît rien au diagnostic immobilier et il faut tout lui (...)

C’est toujours la même histoire. Un ministre du Logement débarque, il n’y connaît rien au diagnostic immobilier et il faut tout lui apprendre. Cette fois, on lui a mâché le travail avec trois-quatre choses à savoir pour bien appréhender notre métier.

1. Le diagnostic immobilier, ce n’est pas que le DPE

Ah bon ? Eh oui, Monsieur le futur Ministre du Logement, le diagnostiqueur immobilier intervient également pour repérer l’amiante, le plomb, les termites, détecter des anomalies gaz ou électricité. Et aussi la mérule, l’amiante avant-travaux, et on en passe.

A force de parler du DPE, encore du DPE, toujours du DPE, on a un peu tendance à l’oublier. Entre nous, c’est bien dommage car ces autres diags -dont la pertinence n’est jamais remise en cause- sont fort utiles pour la santé et la sécurité des propriétaires et locataires.

Est-ce qu’il vaut mieux habiter un logement classé F ou G avec une grosse facture énergétique ou un logement truffé d’amiante avec une installation électrique qui remonte à Mathusalem ? C’est bon de le rappeler parfois.

2. Le diagnostiqueur n’est pas un incompétent

On imagine que notre futur ministre du Logement regarde la télé et lit la presse. Oui, quand on est aspirant ministre, c’est quand même mieux de suivre l’actu. Du coup, il aura sans doute lu, vu ou entendu un de ses reportages à sensations qui taille en pièces notre profession.

C’est un tantinet caricatural, laissez de côté vos préjugés de côté. Les diagnostiqueurs ne sont pas d’incurables incompétents. On ne va pas se mentir (pas de ça entre nous), certains de nos confrères travaillent mal, et nous sommes les premiers à le déplorer. Mais notre profession est sévèrement encadrée : chaque opérateur est soumis à des contrôles annuels, à des formations continues et à une certification périodique, véritable permis de travail qui peut nous être retiré à tout moment. Eh oui, même après 20 ans de métier, un opérateur peut perdre cette précieuse certification qui lui coûte les yeux de la tête. De quoi réfléchir avant de faire n’importe quoi. Enfin, quand on est un diagnostiqueur normalement constitué.

3. Le diagnostiqueur n’est pas la cinquième roue du carrosse

Disons-le, on a parfois l’impression d’être un parent pauvre. C’est vrai qu’entre les deux mastodontes que sont le bâtiment et l’immobilier, notre filière a du mal à se faire entendre. Les enjeux liés au diagnostic sont pourtant colossaux.

A la vente ou à la location, nous apportons davantage de transparence en aidant par exemple un propriétaire à prendre conscience des dangers de son installation électrique ou gaz (par exemple). Encore une fois, nos diagnostics ne se bornent pas à fournir une étiquette énergétique.

Notre filière ne se cantonne pas seulement à la vente et à la location, nous intervenons aussi auprès des professionnels du bâtiment pour s’assurer qu’ils ne courent aucun risque d’exposition à l’amiante ou au plomb avant de réaliser des travaux ou démolir un bâtiment. 

4. Le diagnostiqueur, un généraliste présent partout

Le diagnostiqueur a la compétence pour estimer la performance énergétique d’un bien, il est capable de repérer l’amiante, le plomb, de détecter une installation gaz/électricité dangereuse. Tiers indépendant et impartial (on y tient), il est un véritable généraliste, présent sur tout le territoire.

C’est précieux. Quelle autre profession peut à la fois témoigner de cette polyvalence et intervenir chaque jour dans les bâtiments aux quatre coins du territoire ? Ne cherchez pas, nous sommes les seuls. Chez DEFIM, ce sont des centaines de bâtiments qui sont auscultés au quotidien. A l’échelle de notre filière des milliers et milliers de diagnostics réalisés chaque jour. La preuve par les chiffres : plus de 2,1 millions de DPE réalisés sur le premier semestre 2024 !

Qui dit mieux ?

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